Souhaitez-vous rénover votre maison ? Projetez-vous de concevoir une nouvelle pièce dans votre logement actuel ? Optez pour des plafonds autoportants qui constituent une solution esthétique et pratique. Comme indiqué dans son nom, ce type de plafond est autoporté et se pose sans suspentes. Comptez entre 20 et 80 € du m², fournitures seules, pour l’installation d’un faux plafond autoportant.
Budget récapitulatif
Prix d’un plafond autoportant
Pour poser un plafond autoportant, le budget à préparer comprend :
- le prix des fournitures pour la création du faux plafond autoportant ;
- le coût de la main-d’œuvre ;
- les frais annexes qui concernent entre autres la mise en place d’une isolation et des éclairages.
Le prix des fournitures oscille entre 20 et 80 € du m² selon le matériau choisi. Vous voulez confier la pose à un professionnel ? Prenez en compte le coût de la main-d’œuvre dans votre budget. Celui-ci varie généralement de 15 à 40 € du m². Vous pouvez faire appel à un plaquiste, à un maçon ou à un artisan spécialisé dans la pose de faux plafonds pour votre projet.
Vous devez également considérer d’autres frais. Ces derniers dépendent du type d’aménagement que vous prévoyez de réaliser.
Matériaux | Caractéristiques | Prix des fournitures | Main-d’œuvre |
Bois |
| 45 à 80 €/m² | 15 à 40 €/m² |
PVC |
| 20 à 60 €/m² | |
Plâtre |
| 15 à 40 €/m² | |
Éclairage |
| 10 à 50 €/spot | |
Isolation thermique et phonique |
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Finitions |
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Facteurs impactant le prix d’un plafond autoportant
Déterminer le coût d’un plafond autoportant n’est pas une tâche facile. Pour ne pas vous tromper dans vos calculs, prenez ces points en compte :
- les matériaux : le plafond autoportant peut être en bois, en PVC ou en placo, bien que ce dernier soit le matériau le plus prisé. Généralement, un plafond en bois coûte plus cher qu’un autre en PVC ou en placo ;
- l’ajout d’autres options : souhaitez-vous peindre votre plafond autoportant ou l’embellir avec des spots ? Voulez-vous améliorer l’isolation de votre logement ? Tout cela constitue des frais qui vont augmenter le prix de votre plafond autoportant ;
- la main-d’œuvre : le tarif de l’artisan dépend de sa notoriété, de son expérience et des travaux à accomplir ;
- la localisation géographique du chantier : les matériaux et la main-d’œuvre coûtent plus cher dans les grandes villes.
Plafond autoportant, un type de faux plafond
Souhaitez-vous disposer d’un plafond solide et esthétique ? Tournez- vous vers le plafond autoportant. Ce type de faux plafond ne requiert ni suspentes ni autres supports supplémentaires, contrairement au plafond suspendu classique. Les ossatures de profilés métalliques qui le composent se fixent entre deux murs porteurs opposés. Les montants sont emboîtés et fixés dans les rails. La structure est ensuite recouverte de revêtement, notamment de plaques de plâtre.
En raison de sa configuration, le plafond autoporté est capable de supporter son propre poids. L’absence de suspentes permet d’incorporer facilement l’isolant dans le plénum. Donc, si vous êtes à la recherche d’une solution efficace pour améliorer l’isolation acoustique et thermique de la pièce, pensez au plafond autoportant.
Vous avez le choix entre différents matériaux comme le PVC et le bois pour réaliser votre plafond autoportant. Sachez toutefois que c’est le placo qui est le plus prisé par les particuliers et les professionnels.
La mise en œuvre d’un plafond autoportant se fait généralement en rénovation. Les artisans privilégient cette solution lorsque :
- le plafond existant présente d’importantes irrégularités qu’il est impossible de rattraper avec un plafond tendu ;
- il est impossible de fixer des suspentes sur le plafond actuel, car celui-ci n’est pas assez solide ;
- l’occupant de la maison souhaite abaisser la hauteur sous plafond.
La portée d’un plafond autoportant
Le plafond autoportant est le plus souvent installé dans une pièce étroite, comme une salle de bain ou un couloir. Toutefois, vous pouvez le poser dans une pièce plus grande telle qu’une chambre à coucher.
La portée maximale dépend surtout de deux points :
- la distance entre les deux murs porteurs en vis-à-vis : vous avez le choix entre différents types de montants et de rails métalliques. Néanmoins, n’oubliez pas de prendre en compte les exigences de la structure existante. Les montants simples ont une portée maximale de 3,60 mètres, quelle que soit la marque. Cette portée peut aller jusqu’à 4,40 mètres quand les montants sont accolés dos à dos. Projetez-vous de dresser un faux plafond autoporté dans un plus grand espace ? Choisissez des profilés réservés pour les grandes portées, comme les montants pour les plafonds autoportés de 5 mètres, voire plus ;
- le poids des isolants et des plaques de plâtre : le plafond autoportant ne peut supporter qu’une certaine charge. Cette dernière dépend principalement des matériaux utilisés et de la conception de la structure comme l’entraxe entre les montants. Il faut prendre en compte les recommandations du fabricant afin d’assurer la stabilité et la longévité du faux plafond. Généralement, un plafond autoporté peut supporter jusqu’à 15 kg/m² environ.
Quels montants faut-il choisir pour monter un plafond autoportant ?
Vous ne devez pas choisir les montants de votre plafond autoportant au hasard. Pour assurer la solidité de la structure, respectez les normes et les recommandations spécifiques du fabricant. Par exemple, le DTU 25.41 interdit l’utilisation de fourrures sur un plafond autoporté.
Considérez également les dimensions des profilés métalliques. Ces dernières sont déterminées à partir des exigences de la structure et de la distance entre les murs porteurs.
N’oubliez pas de déterminer la portée du plafond. Par exemple, les montants simples de type Stil®M90-35 ont une portée de 3,05 m. Accolés dos à dos, ils peuvent atteindre 3,80 m.
L’espacement entre les montants dépend de la portée du plafond et des recommandations spécifiques du fabricant. Il y a généralement une distance de 50 à 60 cm entre les montants.
Enfin, il ne faut pas oublier que les montants et les rails doivent avoir la même dimension. Ainsi, vous devez coupler des montants M100 avec des rails R100.
Pourquoi faut-il opter pour un plafond autoportant ?
La mise en place d’un plafond autoportant présente plusieurs avantages :
- pose plus rapide et facile : il est plus aisé de dresser un plafond autoportant par rapport à un plafond suspendu. En effet, les travaux ne comportent pas la mise en place de suspentes et de fourrures ;
- mise en œuvre économique : le gain de temps et de main-d’œuvre permet de réduire le coût d’installation du plafond autoportant ;
- isolation acoustique et thermique : le fait d’incorporer des isolants dans le plénum permet d’améliorer le confort thermique de la pièce. De plus, l’absence de suspentes sous le plancher permet de mieux atténuer les bruits de chocs ;
- adaptabilité en rénovation : ce type de faux plafond s’impose comme la solution idéale dans certains cas. On cite surtout les projets de rénovation où la fixation de suspentes s’avère difficile, voire impossible en raison de la structure existante (abîmée, peu solide ou cachée) ;
- flexibilité : le plafond autoportant convient à différents types de configurations et de besoins architecturaux. Ainsi, vous pouvez le poser dans une pièce qui dispose d’un petit plénum aussi bien que dans une autre où la hauteur sous plafond doit être abaissée ;
- meilleure apparence esthétique : en installant un plafond autoporté, vous obtenez un espace technique pour cacher les gaines et les câbles. Personnalisez votre faux plafond en le recouvrant de peinture ou de moulures et en y disposant les éclairages de votre choix.
Inconvénients du plafond autoporté
Le plafond autoportant comporte peu d’inconvénients que vous devez quand même prendre en considération :
- faible portée : la plupart des montants proposés sur le marché ont une portée limitée. Souhaitez-vous installer un plafond autoportant dans une grande pièce ? Vous devez choisir des montants spécifiques prévus pour les plafonds de longue portée ;
- contraintes structurelles : avant de procéder à la pose d’un plafond autoportant, vérifiez d’abord la solidité des murs. Ces derniers doivent être capables de supporter le poids de la future structure. Cela inclut le poids des montants, des rails, des isolants et des plaques de plâtre. Par ailleurs, il faut réduire l’entraxe entre les montants si les isolants pèsent plus de 6 kg/m². Or, cela se traduit obligatoirement par une consommation supplémentaire de profilés métalliques.
Nous vous conseillons de faire appel à un professionnel pour installer votre plafond autoportant. Cet expert saura évaluer correctement les configurations et les contraintes de votre logement. Il pourra déterminer si la pose d’un plafond autoportant est possible et adaptée à votre situation.
Installer un plafond autoporté
Voici les étapes à suivre pour dresser un plafond autoportant :
- préparation de l’espace : s’assurer de disposer d’un espace propre et dégagé. Retirer les meubles et les autres éléments qui pourraient entraver les travaux. Utiliser des bâches et des rubans de masquage pour protéger le sol et les autres parties du chantier de la poussière ;
- prise de mesure : mesurer la pièce afin de déterminer la quantité de plaques de plâtres, de rails et de montants nécessaires. Ajouter une marge supplémentaire pour compenser les ajustements et les découpes ;
- installation des rails périphériques : fixer les rails sur les murs porteurs à l’aide de chevilles ou de vis. Vérifier l’horizontalité ainsi que l’alignement des rails ;
- pose des montants : installer les montants dans les rails en les emboîtant à chaque extrémité. Les rails peuvent être simples ou doubles en fonction de leur dimension et de la portée du plafond ;
- mise en place des plaques de plâtre : bien fixer les placo sur les montants à l’aide de vis adaptées. Respecter l’espacement recommandé par le fabricant pour les joints de fractionnement ;
- traitement des joints : appliquer de l’enduit et utiliser des bandes à joint pour le jointoiement. Traiter également les jonctions avec les murs et les cloisons ;
- finition : poncer les joints secs afin d’effacer les irrégularités. Appliquer le revêtement de son choix pour embellir l’aspect du plafond.