Optimiser le classement énergétique d’un DPE G

Un DPE G (Diagnostic de Performance Énergétique en classe G) est un document qui évalue la performance énergétique d’un bâtiment, notamment en termes de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre. Le DPE classe les bâtiments sur une échelle allant de A (très économe en énergie) à G (très énergivore).

La classe G, en particulier, est la moins favorable et indique que le bâtiment a une performance énergétique médiocre, ce qui signifie qu’il consomme beaucoup d’énergie et a un impact environnemental élevé en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments de classe G sont généralement des bâtiments anciens ou mal isolés qui nécessitent des améliorations énergétiques pour réduire leur consommation d’énergie.

Exemple de calcul DPE

Par ailleurs, le DPE est généralement obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier en France, et il fournit des informations importantes aux acheteurs ou locataires potentiels sur la performance énergétique du bâtiment. Cela peut donc les aider à prendre des décisions éclairées sur leur future habitation et à encourager la rénovation énergétique des bâtiments pour réduire leur impact sur l’environnement.

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Le prix des travaux

Types de travaux

Prix avec pose

Isolation thermique

Intérieure

23 à 115 € / m²

Extérieure

23 à 115 € / m²

Fenêtres écoénergétiques

Remplacement des fenêtres en PVC

300 à 1 000 €

Rénovation du système de chauffage

Chauffage au sol

50 à 350 € / m²

Pompe à chaleur

6 000 à 16 000 €

Chauffage solaire

5 000 à 15 000 €

Chauffage électrique

1 500 à 4 500 €

Chauffage gaz

2 000 à 10 000 €

Amélioration du système de ventilation

VMC simple flux

600 à 1 600 €

VMC double flux

3 500 à 5 500 €

Consommation d’eau

Installation d’un économiseur d’eau

80 à 150 €

 Qu’est ce qui peut causer un DPE G ?

  • L’absence d’isolation adéquate dans les murs, le toit, les planchers et les fenêtres.
  • L’utilisation d’un chauffage obsolète, peu performant ou mal entretenu.
  • L’usage d’un système de climatisation peu efficace ou mal entretenu.
  • Le chauffage ou la climatisation sont en fonctionnement constant.
  • La dépendance aux énergies fossiles ou non renouvelables.
  • Les fissures dans le bâtiment ou la mauvaise étanchéité.
  • Le fait d’utiliser des systèmes vieillissants ou mal entretenus.
  • Les mauvaises habitudes de vie, le gaspillage d’énergie.

Comment peut-on remédier à ce classement ? 

Pour améliorer la performance énergétique de votre logement, il est essentiel de comprendre que certaines améliorations ont un impact plus significatif que d’autres sur le DPE. D’ailleurs, il est essentiel de prendre en compte l’ordre des travaux, car il peut influencer la réussite et le coût de la rénovation. Ainsi, il est recommandé de débuter par l’isolation, suivi par le choix d’un système de chauffage adapté à vos besoins. Ensuite, si nécessaire, envisagez l’installation de dispositifs de régulation thermique, et enfin, améliorez la ventilation pour une rénovation efficace et économique.

Néanmoins, afin d’obtenir une évaluation précise des travaux nécessaires pour votre logement, il est recommandé d’engager un professionnel pour réaliser un audit énergétique de votre bâtiment. Cela permettra d’identifier les domaines spécifiques où des améliorations sont nécessaires et de concevoir un plan d’action.

Rendre votre Isolation Impeccable 

Une isolation défaillante génère une perte de chaleur à travers les murs. Environ 25% à 30 % de la chaleur s’échappe par la toiture, 20% à 25 % par les murs , 10% à 15 % par les fenêtres et les baies-vitrées, et 7 à 10 % de pertes se produisent par les planchers bas. En prenant en compte ces chiffres et les spécificités de votre logement, vous pouvez cibler spécifiquement les zones de votre logement qui nécessitent une amélioration d’isolation. Un bon isolant thermique peut réduire considérablement votre consommation d’énergie en maintenant la chaleur à l’intérieur en hiver et à l’extérieur en été.

Un chauffage innovant 

Une fois votre enveloppe thermique renforcée, concentrez-vous sur votre système de chauffage. Les pompes à chaleur et les systèmes de chauffage au bois sont des options respectueuses de l’environnement qui peuvent fournir un chauffage efficace. De plus, depuis la réforme de 2021, le chauffage électrique est devenu une option plus écologique en France, grâce à un mix énergétique axé sur le nucléaire et les énergies renouvelables. Et si vous disposez d’un balcon, envisager une pompe à chaleur air-air peut être une option attrayante. Cependant, il faut toujours vérifier le PLU en vigueur pour ce genre d’installation. 

Une régulation intelligente 

Une régulation thermique précise est essentielle. En effet, l’efficacité du chauffage dépend également de la régulation thermique. L’installation de thermostats programmables ou de robinets thermostatiques connectés permet réellement de maintenir une température optimale dans chaque pièce, réduisant ainsi la surconsommation énergétique et améliorant le confort. Par conséquent, les thermostats programmables et les robinets thermostatiques connectés permettent d’économiser + de 20 % d’énergie tout en améliorant le confort. 

Une ventilation saine 

Une ventilation adéquate revêt une importance cruciale pour maintenir un environnement intérieur sain dans votre habitation. Par exemple, grâce à l’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux, vous pouvez efficacement éliminer l’humidité (générant une sensation de froid et nécessitant de plus chauffer) et réduire la pollution intérieure. Cela se traduit généralement par une nette amélioration de la qualité de l’air à l’intérieur, un accroissement du confort, et une réduction de la surconsommation énergétique, avec des économies d’énergie pouvant atteindre de 5 % à 15 %, selon les estimations de l’Ademe.

Qui donne la classification énergétique ? 

La classification d’un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est déterminée par un professionnel de la performance énergétique, généralement un diagnostiqueur immobilier certifié. Ces diagnostiqueurs sont formés pour évaluer la performance énergétique des bâtiments en se basant sur des critères spécifiques, tels que l’isolation, les systèmes de chauffage et de refroidissement, l’éclairage, les sources d’énergie, etc.

Pour établir la classification DPE, le diagnostiqueur collecte des données sur le bâtiment, effectue des mesures, et utilise un logiciel certifié pour calculer la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. Le résultat de cette évaluation est ensuite classé sur une échelle allant de A (très économe en énergie) à G (très énergivore).

Toutefois, les résultats peuvent varier d’un diagnostiqueur à l’autre en raison de plusieurs facteurs, tels que la méthode de calcul utilisée, les hypothèses faites par le diagnostiqueur, la précision des données recueillies et d’autres variables. Par conséquent, il est possible d’obtenir des classements énergétiques différents pour des biens similaires.

Il est donc courant que les propriétaires ou les acheteurs souhaitent comparer les DPE réalisés par différents diagnostiqueurs afin d’obtenir le meilleur classement possible pour un bien immobilier. 

Il est également important de noter que la réglementation et les normes relatives au DPE peuvent évoluer au fil du temps, ce qui peut également influencer les résultats. Par conséquent, il est recommandé de se tenir informé des dernières directives locales et nationales en matière de DPE.

Une base permet de voir l’ensemble des DPE réalisés par immeuble !

 Quelles sont les aides financières disponibles pour la rénovation d’un DPE G ?

Il ne fait aucun doute que la rénovation énergétique implique une gamme étendue de travaux souvent onéreux. Par conséquent, de nombreuses aides financières sont accessibles aux particuliers et aux bailleurs sociaux afin de faciliter la mise en œuvre des améliorations requises : 

  1. MaPrimeRénov’ aide les propriétaires de logements de plus de 15 ans à améliorer leur efficacité énergétique. Elle couvre l’isolation, le chauffage, la ventilation, et est accessible à tous, quel que soit le niveau de revenus. En 2023, certains travaux nécessitent un accompagnement spécifique, tandis que les chaudières à gaz et certains projets d’isolation ne sont plus éligibles. Cette aide est cumulable avec d’autres, comme les Certificats d’Économies d’Énergie, l’éco-PTZ, le chèque énergie, et bénéficie de la TVA réduite.
  2. MaPrimeRénov’ Sérénité, un volet de MaPrimeRénov’, concerne les propriétaires de logements de plus de 15 ans sous conditions de revenus. En effet, c’est surtout pour les ménages à revenus modestes.  Les travaux prévus doivent améliorer l’efficacité énergétique d’au moins 35%. Le montant de la prime varie selon les revenus et peut atteindre jusqu’à 12 250 € pour les ménages modestes et 17 500 € pour les très modestes, avec des bonus possibles. Elle est cumulable avec d’autres aides, comme le chèque énergie, l’éco-prêt à taux zéro et les Certificats d’Économies d’Énergie.
  3. Le coup de pouce rénovation performante d’une maison individuelle est une aide pour les propriétaires de maisons individuelles construites depuis plus de 2 ans en France métropolitaine.  Les rénovations énergétiques doivent débuter avant fin 2025 et être terminées avant fin 2026. Avant de commencer, un audit énergétique est nécessaire pour définir les travaux, qui doivent être effectués par un professionnel RGE. Les travaux doivent répondre à des critères spécifiques et réduire la consommation énergétique d’au moins 55%. Le dispositif se présente sous différentes formes d’aides, notamment la prime Coup de pouce chauffage, la prime Coup de pouce isolation, la prime Coup de pouce thermostat avec régulation performante, et la prime Coup de pouce rénovation globale. Les montants de ces primes varient en fonction des revenus des ménages et sont versés par les entreprises ayant adhéré à la Charte « Coup de pouce économies d’énergie, » principalement les fournisseurs d’énergie. Il est possible de cumuler ce dispositif avec MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ. Cependant, il n’est pas compatible avec les offres proposées par les entités éligibles au dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).
  4. L’éco-PTZ est un prêt sans intérêts d’un maximum de 50 000 € destiné à financer des travaux de rénovation énergétique dans un logement. Il est octroyé par certaines banques et est accessible aux propriétaires occupant ou bailleur de logements construits depuis plus de 2 ans, en métropole et en outre-mer, sans conditions de ressources. Les trois principales catégories de travaux éligibles à l’éco-PTZ sont la rénovation ponctuelle, l’isolation de la toiture, des murs extérieurs, des fenêtres, ou le remplacement du système de chauffage, la rénovation globale et la réhabilitation de l’assainissement non collectif économe en énergie. Depuis le 17 novembre 2022, certaines banques offrent la possibilité de cumuler l’éco-PTZ avec MaPrimeRénov’ pour financer le reste à charge des travaux éligibles à MaPrimeRénov’. Les montants de l’éco-PTZ varient en fonction du nombre et du type de travaux réalisés.
  5. Les taux réduits de TVA : vous pouvez obtenir des taux réduits de 5,5 %, au lieu de 20 %, pour des travaux de rénovation dans votre logement sous certaines conditions. Ces conditions incluent que votre logement soit achevé depuis plus de deux ans et qu’il soit utilisé à des fins résidentielles uniquement. Le taux de 5,5 % est destiné aux travaux de rénovation énergétique, y compris les dépenses pour l’économie d’énergie, l’isolation thermique, et les équipements de production d’énergie utilisant des sources renouvelables. Pour profiter de ces taux réduits, il est essentiel que les travaux et les équipements soient facturés par une entreprise. Si vous achetez des matériaux vous-même, ils seront soumis au taux normal de 20 %, seule la prestation de pose par l’entreprise peut bénéficier du taux réduit. 
  6. La Prime Énergie, relevant du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), est une aide financière proposée par les fournisseurs d’énergie pour soutenir les travaux d’économies d’énergie dans les logements. Cette prime peut être déduite directement du devis des travaux ou se présenter sous forme de bons d’achat ou de remises sur les factures. Son montant peut couvrir jusqu’à 100 % des coûts des travaux, en fonction des revenus, de la nature des travaux et de la localisation géographique. Il est possible de cumuler la Prime Énergie avec d’autres aides, mais elle est généralement appliquée avant MaPrimeRenov’, qui peut aider à couvrir les coûts restants.
  7. Le prêt de la CAF : le prêt à l’amélioration de l’habitat (Pah) est une option pour financer des travaux de rénovation ou d’isolation thermique dans votre résidence principale, accessible aux locataires et propriétaires. Pour en bénéficier, vous devez déjà recevoir une prestation familiale, résider en France, réaliser des travaux éligibles, et avoir au moins un enfant à charge. Le prêt peut couvrir jusqu’à 80 % des dépenses prévues, jusqu’à un maximum de 1 067,14 €, avec un taux d’intérêt de 1 % et un remboursement en 36 mensualités au plus, commençant après six mois.