Plancher collaborant : prix, explication, pose, utilisation, avantages

Léger, de faible épaisseur, rapide et simple à poser, le plancher collaborant sert souvent à concevoir et à rénover des planchers. Son rôle principal est d’optimiser la répartition des charges (même les charges les plus lourdes). Il possède une structure particulière qui permet de réduire les risques de traction de l’acier ou du bois. Son usage peut se faire au rez-de-chaussée d’un logement ou comme séparation entre deux étages. Retrouvez ici toutes les informations sur le plancher collaborant.

Plancher collaborant

Formulez une demande de devis!
1
2 Mon projet:
3 Moi:
Ces informations servent à Demarrez les Travaux et à nos partenaires de confiance pour vous contacter et traiter votre demande.
Je souhaite recevoir par email les informations des partenaires pour m’aider dans mes projets de travaux.

Prix du plancher collaborant 

Type de plancher collaborant 

Prix achat + pose par m2

Plancher collaborant avec bac acier

60 à 80 €

Plancher collaborant mixte (acier/béton ou bois/béton)

120 à 200 €

Composition et caractéristiques

Composition

Composition plancher collaborant

 Le plancher collaborant comprend :

  • Une structure porteuse : elle se constitue de poutres en béton, en bois, en métal ou de dalles béton ;
  • Un revêtement fait en carrelage, en dallage, en parquet bois ou d’autres types de revêtements synthétiques (PVC, sol stratifié…) ;
  • Un plafond en sous-face de la structure porteuse, revêtu de bois, de plâtre ou tout autre type d’élément préfabriqué (faux plafond).

Il arrive dans certains cas que le plancher soit aménagé en béton armé, en bois ou en acier. Cela dépend généralement du type d’habitation (logement collectif, individuel, ERP, bâtiment tertiaire ou industriel…) et du modèle constructif (structure en béton, en acier, en bois…). 

Caractéristiques 

Le plancher collaborant joue un rôle structurel et un rôle de protection, peu importe sa composition. Il est donc important qu’il puisse répondre à certaines exigences techniques spécifiques à savoir :

  • Il doit faire preuve de robustesse et de durabilité. La structure porteuse du plancher doit avoir la capacité de bien supporter des charges de nature différente (son poids, la charge des murs et des cloisons, les charges mouvantes et les charges d’exploitation) ;
  • Il doit être parfaitement lié aux éléments porteurs verticaux du bâtiments (poteaux, murs, etc) ;
  • Il doit présenter une bonne étanchéité à l’air ;
  • Il doit avoir une bonne résistance aux effractions et au feu ;
  • Il doit permettre le passage de gaines techniques ainsi que de tuyauteries ;
  • Il doit être accompagné d’un aspect esthétique en sous-face quand sa réalisation est faite entre deux niveaux d’habitation ;
  • Il doit être isolant et optimiser les performances thermiques et acoustiques du bâtiment

Utilisations du plancher collaborant 

En plus d’être simple et facile à mettre en place, un plancher collaborant peut s’adapter à tous les types d’installation (mezzanine, comble, étage…). Peu importe que ce soit pour un projet de rénovation ou de nouvelles constructions, il s’adapte parfaitement. 

Que vous optez pour un plancher collaborant bois/béton ou un plancher collaborant acier/béton, vous pourrez aisément alléger la charge des murs porteurs. 

Par ailleurs, l’installation d’un plancher collaborant peut se faire à tous les niveaux d’un logement. Néanmoins, il importe de retenir que la composition et la fonction du plancher collaborant peuvent varier selon son usage :

  • Entre deux niveaux habitables : le plancher peut servir à créer une séparation dans le volume protégé d’un logement. Il remplit un rôle très particulier au niveau de l’isolation phonique et thermique ;
  • En toit-terrasse : la surface d’un toit-terrasse peut être ou non accessible aux piétons. Elle devra obligatoirement répondre à des contraintes particulières d’étanchéité ;
  • Au niveau des combles : sa mise en œuvre dépend ici généralement du fait qu’il s’agisse de combles perdus ou de combles pouvant être aménagés ;
  • Au rez-de-chaussée : le plancher ici sert de protection contre les déperditions thermiques ainsi que l’humidité au sein de l’habitation. 

Comment mettre en place un plancher collaborant ?

Pour mettre en place votre plancher collaborant, plusieurs étapes sont à respecter :

Le positionnement des poutres 

Pour commencer la mise en œuvre de votre plancher collaborant, vous devez d’abord disposer des poutres métalliques IPE. Ce sont des poutres fabriquées en usine qui arrivent sur le chantier en un seul élément. 

Elles sont en général scellées de manière chimique dans les murs porteurs. Dès que le cadre de grandes poutres est mis en place, vous serez en mesure de créer le quadrillage en métal avec des IPE. Ces IPE serviront de solives pour la pose du futur plancher. 

Aussi, vous devez veiller au contrôle régulier de la planéité de la structure. C’est cela qui définit le plan du futur plancher. 

La pose des bacs collaborants 

Ces bacs représenteront la sous-face du plancher en plus de servir de coffrage à la dalle de béton. Vous devrez fixer les bacs aux poutres et poutrelles posées au préalable. Cela assurera la continuité des travaux et empêchera la fuite du béton. 

La réalisation de la dalle de compression

Vous devrez après effectuer le coffrage du plancher. Pour y arriver, vous devrez mettre en place des planches de bois tout autour de la surface. Attention, la hauteur du coffrage devra correspondre à la hauteur du plancher brut. 

Assurez-vous de poser un treillis métallique soudé au-dessus de toute la surface. Faites couler un béton dosé à 400 kg/m3 de ciment avec 25% de sable et 25% de gravillons sur environ 5 cm minimum. Il est important que le treillis soit parfaitement enrobé de béton lors de l’opération. Vous aurez besoin d’une truelle et d’une règle de maçon en aluminium. 

Le respect du temps de séchage du béton 

Après le coulage du béton, vous devrez respecter un temps de séchage d’au moins un mois avant de finaliser vos travaux. À noter que pour optimiser les performances du plancher, vous pouvez mettre en place sous le bac acier une couche d’isolant thermique ou phonique

Les différents types de plancher collaborant

Plancher à bac acier 

Plancher bac acier

Ce type de plancher collaborant est constitué de bacs métalliques collaborants élaborés grâce à des tôles nervurées galvanisées. L’assemblage de ces tôles prend la forme d’un coffrage dans lequel sera coulée la dalle de béton armé. 

Au niveau des faces latérales des nervures, vous retrouverez des bossages qui permettent d’optimiser l’adhérence tout en assurant la collaboration entre les tôles et le béton. L’ensemble pourra reposer directement sur les murs porteurs ou sur un réseau de poutres porteuses en métal ou en bois (espacées régulièrement) en fonction de la portée. 

Plancher mixte acier/béton 

Ce plancher représente une variante de la solution précédente. Il permet d’exploiter pleinement les propriétés de l’acier et du béton. L’usage des bacs acier est complétée lorsque la dalle de béton est reliée aux poutres en acier. 

L’intervention est réalisée via des connecteurs aménagés tout le long des poutres. Ces connecteurs permettent d’éviter le glissement parmi les matériaux tout en donnant la possibilité au béton de contribuer à rendre plus résistantes les poutres.

Plancher mixte bois/béton 

Ce type de plancher prend appui sur des solives en bois équipées de connecteurs métalliques. Il peut s’agir de tirefonds ou de tubes. Ces éléments (plantés à des intervalles réguliers) permettent de garantir la liaison avec la dalle de compression en béton coulé sur le platelage bois. 

Ce dernier fait généralement office de coffrage. Avec ce plancher, vous pourrez bien exploiter la résistance en compression du béton ainsi que la résistance en traction du bois.

Avantages et inconvénients du plancher collaborant 

Le plancher collaborant possède de nombreux avantages :

  • Il est plus léger ;
  • Il a la capacité de supporter des charges lourdes ;
  • Contrairement à un plancher classique, il est moins épais. Il peut donc facilement s’adapter quand la hauteur sous plafond présente des limites ou dans un projet de rénovation ;
  • Il est très économique comme choix. La pose du plancher collaborant ne coûte presque rien et ne nécessite pas la mise en place d’un grand chantier.
  • Il peut être mis en œuvre facilement et rapidement. C’est dû au fait que les bacs peuvent être manipulés à mains nues ;
  • Il présente une excellente compatibilité avec tous les types de revêtement de sol ;
  • Il vous sera possible de mettre en place des planchers de grande portée sans avoir besoin d’un appui intermédiaire. Vous pourrez donc réaliser un plancher collaborant avec une portée allant jusqu’à 4 m entre appuis ;
  • Il peut s’adapter facilement aux diverses formes et peut se découper plus facilement ;
  • Un plancher mixte bois/béton permet la conservation de planchers en bois déjà posés au moment de la rénovation de bâtiments. Il vous évite ainsi de devoir réaliser des destructions onéreuses et complexes ;
  • Il a la possibilité de recevoir un chauffage par le sol

Mis à part ces avantages, le plancher collaborant possède quelques limites à ne pas négliger. En premier lieu, il est peu isolant au niveau phonique et thermique. C’est parce que la dalle possède une faible épaisseur. Toutefois, il est possible d’assurer son renforcement à l’aide d’une couche d’isolant phonique et thermique au plafond.

FAQ 

Comment entretenir votre plancher collaborant ? 

Pour l’entretien de votre plancher collaborant, utiliser une brosse saupoudrée de poudre à récurer serait parfait pour les petites taches ou pour un entretien régulier. 

S’il s’agit de taches d’huile, de rouille ou d’encre, une méthode particulière serait plus appropriée. Dans ce cas, vous pouvez choisir d’utiliser le :

  • bicarbonate pour frotter les zones tachées d’huile à l’aide d’une brosse en chiendent imbibée d’eau ;
  • talc pour absorber les taches d’huile. Vous devrez renouveler l’opération à plusieurs reprises et rincer le plancher au jet d’eau ;
  • ciment à poudre à saupoudrer sur les taches et à laisser agir pendant au moins 24 heures avant de faire un rinçage  avec un nettoyeur haute pression.

S’il est plutôt question d’un plancher collaborant acier et bois, vous pourrez effectuer l’entretien au savon noir. Pour cela, vous n’aurez besoin d’aucune compétence en particulier. 

  • Vous devez commencer par le dépoussiérage de votre plancher avec un balai ou un aspirateur. 
  • Faites ensuite diluer un verre de savon noir liquide dans de l’eau tiède (environ litres d’eau). 
  • Frottez votre plancher avec une serpillière plongée dans le mélange (bien essorée).

N’oubliez pas de vous attarder sur les taches les plus tenaces pour un résultat satisfaisant. 

 

Précautions à prendre avant la pose de son plancher collaborant 

Avant la pose du plancher collaborant dans votre habitation, il faut prendre certaines précautions :

  • Il faut chercher à savoir si les volumes qui vont être procurés pourront répondre à vos besoins à l’avenir ; 
  • Il faudra bien examiner le lieu et voir s’il permet une telle innovation ;
  • Il faudra déterminer en premier lieu quel type de construction peut être réalisé ;
  • Il vous sera indispensable d’effectuer les demandes au niveau des autorités compétentes et de disposer des autorisations administratives qu’il faut ;
  • Il est important de trouver un expert ou une entreprise évoluant dans le domaine afin de lui confier la tâche.

 

Quelle est la durée de vie d’un plancher collaborant ?

La durée de vie d’un plancher collaborant dépend de divers facteurs :

  • le type de plancher à poser ;
  • l’usage à en faire ;
  • la qualité des travaux de pose ;
  • la qualité des matériaux ;
  • l’épaisseur du plancher ;
  • la région, etc.

Dans la mesure où tous les éléments seront appropriés pour une pose de qualité, la durée de vie du plancher collaborant est estimée à des dizaines d’années. Et si vous vous assurez de l’entretien du plancher dans les règles de l’art, il pourra vous être utile encore plus longtemps.